Madi Teitgen

1. C’est ce qu’il y a de plus naturel. Genre sur le mode d’emploi de nos boobs : « plaire à papa / plaire à bébé ». Bon évidemment comme on ne peut fabriquer que du lait et pas de la bière, l’aspect nourricier plait plus à l’un qu’à l’autre.
2. C’est l’épisode 2 de la grossesse. Tu peux continuer à avoir un lien unique avec ton bébé. C’est plutôt magique de se dire que le corps crée du lait pour les besoins de bébé, et l’adapte au fur et à mesure de son évolution. On a aucun contrôle sur le sujet mais bordel c’est drôlement bien foutu !
3. C’est gratuit. Par rapport à des paquets de lait à 16e par semaine, croyez-moi qu’on voit la différence rapidement sur le porte-monnaie ! Et puis si un gros dimanche férié t’es en panne de lait, que t’as fait ta blonde, que tout les magasins sont fermés et que la pharmacie de garde est beaucoup trop loin : à priori tes seins ne sont pas plus loin que sous ton nez.
4. C’est facile à transporter. C’est à dire que tu vas pas oublier tes seins quelque part…
5. Pas besoin de stériliser ses seins au micro-ondes ou au bain marie. Sans trop me gourer je ne suis pas sûre que ça soit trop agréable. Bon par contre, on se lave quoi. Minimum syndical de la meuf qui laisse pas ses seins trainer partout. Pour ma part j’ai du cesser de frotter mes seins contre toutes les barres de métro qui existent, je me sens limiter dans ma créativité. La douche c’est nul.
6. C’est déjà à bonne température. Pas besoin d’attendre devant le chauffe biberon ( ou autre technique ) pour que ça passe de : « mais putain tu vas chauffer espèce de saloperie ? » à « oh le gros batard, c’est bouillant ».
7. À priori, les enfants seraient plus résistants aux infections passagères. Genre comme l’actimel des adultes mais pour les bébés. Ça aiderait leurs défenses immunitaires. Bon après évidemment, il faut que l’allaitement se passe bien, que la maman soit au taquet : bam lait au taquet aussi.
8. Des bébés plus résistants aux allergies. Bon après on peut lire un maximum d’articles sur le sujet. Cela dépend aussi de beaucoup de conditions, comme les antécédents familiaux, un régime alimentaire stricte pour la maman, une diversification alimentaire à suivre sans déconner pour bébé. Pour ma part mes 4 frères et moi n’avons pas été allaité : nope allergie… Donc je pense que les facteurs sont multiples et qu’il ne faut pas voir le truc avec des oeillères. Genre si on lit des articles pour, on peut pousser le vice et s’apercevoir que les verbes sont au conditionnel, voir même lire des articles qui ne vont pas dans ce sens. Histoire de se faire une idée plus large.
9. Avantage de type régime : ça aide la réduction de l’utérus, et ça ferait perdre du poids. Évidemment si on s’envoie du nutella à s’en faire péter le bide, on va pas aller loin. Mais si on suit une alimentation équilibrée, l’allaitement aiderait le métabolisme à se bouger les fesses. Plutôt sympa.
10. Enfin, certaines études pousseraient à croire qu’allaiter pendant 2 mois au moins réduirait les risques de cancer des ovaires de 25 %. Et allaiter pendant au moins 9 mois réduirait les risques de cancer du sein de 30%. Encore une fois, il faut bien comprendre qu’il s’agit de statistiques sur de grandes échelles de données : famille, âge, milieu social, habitude de vie …Ça veut pas dire que c’est automatique et pour toutes les femmes.

Voila, sachez que cet article est écrit en parallèle avec « 10 choses moins cools sur l’allaitement« . Lisez les deux ensemble pour essayer d’avoir une vue d’ensemble. Encore une fois, j’appelle à la paix et non aux jugements fermes et définitifs de l’allaitement ou pas. J’ai allaité ma première, je ne vais pas allaiter ma deuxième. C’est pour cela aussi que j’ai voulu faire deux articles distincts.

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