1. Leur passion pour les bébés. À chaque fois que l’on mangeait / que l’on prenait des tickets de visite / ou simplement que l’on croisait le regard de quelqu’un : » oooooooh que picolinaaaaa / que bellissimaaaaaa … » Et ça durait des plombes … Du coup Aurore se donnait à fond « pour toi public ». Ça compte double avec les vieux.
2. Leur conduite. Non mais leur conduite !! Un rallye permanent ! Comme m’a dit mon homme hier : « sans les mains, sans les yeux, sans les rétros et les couilles sur le volant. Tu crois qu’ils conduisent comme ça parce qu’ils ont besoin d’une loupe pour trouver leur bite ? » Moi qui suis un peu trouillarde sur la route, j’aimerais avoir des œillères comme les poneys. Parce que je couine attention !!!! Toutes les 2 mins, et je freine fictivement. Et comme je suis une rebelle je leur lance un regard noir qui doit faire flipper, filtré par 2 vitres. Ou pas.
3. Leur sens aigu pour compliquer les choses. « Tiens si on foutait l’entrée d’un monument et les billets pour ce monument absolument pas au même endroit. Oh putain les mecs je sais !! Si on cachait la billetterie !! » À Florence on a dû suivre des groupes de touristes pour être dans le courant qui conduisait jusqu’à la billetterie du Duomo, entre 2 cafés, bien steak haché. A Paris c’est comme si on mettait l’entrée de la Tour Eiffel sous une boite de Bento.
4. Un besoin intense d’avoir 100€ en pièces de 20 cts au quotidien. C’est à dire que presque tout se paye avec de la ferraille ici. Y a des feintes quand même. Acheter son ticket de métro ? Y a une fente à billet / une fente à carte bleue mais seules les pièces fonctionnent … Payer le péage ? En pièces. Zero queue à la ligne CB, 30 bagnoles pour les pièces. Parcmètre ? Pièces. Etc …
5. Parlons gastronomie maintenant. Et notamment cet enculage de faire payer le couvert. Ça fait plusieurs années que ce n’est plus autorisé mais les mecs adorent respecter la tradition. Ça varie de 2€ à 4€ par personne à chaque repas assis. Mis bout à bout dans un voyage ça représente un budget !
6. C’est quoi ce délire de croissant fourré ? Un truc hybride bien industriel entre le DooWap et le croissant. Je pense que si les mecs sont amenés à manger un vrai croissant français ça va leur faire tout bizarre. Fourré à la crème pâtissière, ou au chocolat, ou à la confiote, et toujours saupoudré d’un maximum de sucre glace.
7. Je pense qu’il y a un problème général autour du petit déjeuner en réalité. « Aller 2 biscottes étouffe chrétien, avec du beurre parfaitement blanc. » D’ailleurs je sais même pas comment ça a obtenu l’appellation beurre ce truc là. On dirait un supo rectangle quoi.
8. Les oeufs brouillés. Pareil je crois que c’est une légende urbaine pour eux. Style une fois un mec en a goûté, il l’a raconté en scred à d’autres mecs, ambiance téléphone italien : du coup bam la recette est partie en live. Soit c’est une omelette bizarre de préférence avec de l’huile et des oeufs pas mega frais. Soit ils foutent du fromage gras dedans. Sans déconner, t’es là, tu mets une cuillerée dans ta bouche et tu te stoppes direct « attends c’était pas des oeufs brouillés ?! »
9. Les italiens ont une notion toute bizarre de la température. Tout ce qui en dessous de 25 degrès ça correspond à du froid. Cf les mecs roulés dans 12 couches de fringues alors que nous on est là en t-shirt en train de se mettre de la crème solaire. Surtout venez jamais dans le nord de la France, ou alors doublez directement votre épiderme avec du phoque.
10. Leur goût immodéré pour les bidets. Quelque soit le niveau de prestige de la chambre d’hôtel dans laquelle nous étions, nous étions sûr de trouver un bidet. Love it guys, thanks from my butt.
Madi
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